Rose Casanova (née Albertini), était directrice enseignante en Tunisie. Elle finit sa carrière à Fochville où elle et son mari avait fait construire une maison. Elle était également poétesse - à ses heures - sans penser qu'un jour ses poèmes, écrits pour elle-même, puissent être publiés.
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> Aussi je demande au lecteur la plus grande indulgence.
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> MORT D'UNE ROSE
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> Ce jour-là tu brillais au soleil printanier,
> Et ta robe de sang apparut la plus belle ;
> C'est pour te détacher de la tige rebelle
> Que j'ai blessé ma main au superbe rosier.
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> Tu n'as plus, fleur d'amour que rien ne renouvelle,
> Ton éclat purpurin ni ton port trop altier ;
> Ta corolle déjà commence à s'effeuiller,
> De ton coeur le secret lentement se révèle.
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> Toi dont l'orgueil jadis égalait la splendeur,
> Tu souffres le déclin de ta puissante ardeur,
> Et l'éther s'alourdit de ta mélancolie.
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> Un pétale bruni prédit enfin ta mort,
> Mais ton âme s'exhale en un parfum plus fort,
> Imposant le regret de ta lente agonie.
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> Rose Casanova (Tulle 1887-Tunis 1951)
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